Killers of the Flower Moon - 2023

Contrairement à ce que tente de nous faire croire "Fredem", qui n'a sans doute pas vu le film, Killers of the Flower Moon est l’archétype du cinéma culpabilisateur à gros budget, où deux stars progressistes sur le retour — DiCaprio et De Niro — viennent donner des leçons d’histoire en jouant les salauds avec componction. Leur présence ne sert qu’à masquer, sous une couche de vertu militante, l’arrogance d’un Hollywood qui exploite les tragédies réelles comme argument moral de prestige. DiCaprio grimace, De Niro radote : l’un joue l’idiot, l’autre le diable, mais les deux sonnent aussi faux que leur engagement politique de tapis rouge. Résultat : un film long, creux, prétentieux, où la posture tient lieu de pensée.
Et au sommet du piédestal, Martin Scorsese, qui s’autocouronne conscience morale du cinéma américain en recyclant les mêmes codes éculés, noyés cette fois dans une sauce woke tiède. Un grand réalisateur devenu prêcheur sénile, filmant l’indignation avec la lenteur d’un monument qui s’effondre en croyant s’élever. Pour couronner le tout, avec un budget colossal dépassant les 200 millions de dollars, Killers of the Flower Moon restera dans les annales comme un naufrage financier d’anthologie. Malgré un matraquage promotionnel indécent et un défilé de stars vieillissantes en croisade pour leur image et leur idéologie, le public a massivement tourné le dos à cette leçon d’histoire déguisée en pénitence cinématographique. À peine 150 millions récoltés au box-office mondial — un score pitoyable qui ne couvre même pas les frais de bouche de De Niro. Un désastre chiffré, un four commercial, un caprice d’auteur qui aurait mieux fait de rester dans les tiroirs. Bref, passez votre chemin si vous n'avez pas de temps à perdre. Le 31.07.2025 07:50